• J'ai Pactisé Avec Le Diable

    - L’Homme Sans Age (Parlophone - 2008) -

    - Dick Rivers -

     J'ai Pactisé Avec Le Diable

     

    Cet album n’est pas de toute première fraîcheur, mais je le découvre seulement maintenant et l’envie de dire ce que j’en pense est si forte que j’en perdrais le sommeil. Mais si.

    Dick Rivers est, comme vous l’aurez sûrement deviné, à mille lieues de mes influences musicales. Un petit pincement au cœur parfois quand j’entends Nice Baie Des Anges, mais seulement parce qu’elle a bercé mon enfance et que je suis une éternelle nostalgique. Sinon il reste pour moi (comme pour beaucoup, malheureusement) l’idole de Didier l’Embrouille et le  copié-collé  d’un Johnny Cash à la française. Bref, quand je pense Dick Rivers je retiens un sourire moqueur.

    Et puis voilà quelques temps j’apprends que Joseph D’Anvers lui a écrit un album. Curieuse et désireuse de connaître mon sujet à fond (voir interview), me voilà donc en train d’acheter du Dick Rivers.

    Dès la première écoute je fonds déjà, sans aucun doute c’est du Joseph D’Anvers. Avec la voix de Dick. Bon. Cette voix si particulière aux intonations terriblement marquées. Difficile de chasser de mon esprit Les Chats Sauvages. #souriremoqueur

    Mais les chansons défilent et je dois avouer qu’elles font disparaître peu à peu l’image que j’avais du monsieur.

    Le talent de Joseph, je le connais. Je ne suis donc pas étonnée de retrouver des chansons taillées comme des diamants, aux textes pointus et aux musiques transcendantes. Ce qui me surprend plus en revanche, c’est que tout ça colle si bien à l’interprète. Joseph agit ici comme un révélateur. Cet album aurait pu être un des siens, pour sûr, mais Dick se l’est bien trop approprié. Sa voix vibrante irradie tout au long de ce disque, sublimant les mots que Joseph lui a offerts, magnifiant les musiques qu’il lui a inventées.

    Les larmes (oui, je vous assure) se pressent au bord de mes yeux sur Je Reviens, quand Par Delà Les Plaines me serre le cœur et Attache-Moi me fait voir trente-six chandelles. Ce sont ces trois là que je retiens mais l’album tout entier est exquis, tellement bien servi par son interprète qui semble l’avoir dans la peau.

    Le disque se termine (pour la cinquième fois au moins, mode repeat activé) et je tente de revenir à la réalité. Intérieurement je remercie encore et toujours Joseph d’exister et surtout, surtout, Monsieur Dick Rivers de l’avoir trouvé.

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 31 Octobre 2013 à 04:49

    Etonnant, non ? Merci ! Partagée ou pas, mon avis est sincère... Ici je ne dis que la vérité !

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