• Paris, 2 Février 2004 - Quelle solution ? (21)

    Cher Anerik,

     

     

    Votre réponse à mon courrier d’hier ne m’aide pas. Est-ce donc tout ce que vous avez à me répondre… Choisir la solution la plus sage ? Je la connais cette solution. Bien sûr. Me ranger du côté de ma famille, oublier tout cela et continuer ma vie comme si de rien n’était. Vous vous moquez dites-moi... L’oublier, Lui ? Je ne peux rien oublier. Ni Lui, ni ma famille, ni vous. Ni les papillons qui me lacèrent les entrailles. Hémorragie interne. Je me vide de mon sang à l’intérieur et me noie dedans. Ultime désespoir. Car je n’ai PAS de solution. Je ne sais comment me sortir de tout cela sans dégâts. Je sais que j’en ai déjà fait. Ma famille s’interroge et s’inquiète de mon état, que j’ai de plus en plus de mal à cacher. Incompréhension totale. Lui est définitivement amoureux et ne peut plus se passer de moi. Il me fait prendre des risques m’appelle sans prévenir souvent et je commence à lui en vouloir. J’en veux aussi à ma famille de me choyer ainsi alors que je ne le mérite plus. Si j’ai pu le mériter un jour. Je vous en veux à vous de ne pas m’aider plus. Je m’en veux tellement à moi d’être sur le point de gâcher des vies. D’exister. Je suis aujourd’hui partagée entre la colère et la détresse,  les larmes et les hurlements, la vie et la mort. Je suis brisée. 

     

    To Be Continued...

     

    Pour suivre l'intégralité des correspondances : http://lafraise.eklablog.com/mlle-butterfly-c24555504

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