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Par Cinnamon Fraise le 16 Décembre 2018 à 16:24
Et si mes mots te gênent je les retiendrai
Et si mes yeux te mentent je les punirai
Et si mes mains te blessent je les cognerai
Et si ma bouche te mord je la fermerai
Et si tu veux me fuir il faudra m’oublier
Et si tu crois me nuire je le démentirai
Et si tu veux me prendre pourquoi donc hésiter
Et si tu es perdu je saurai te trouver
Mais reste là, tout près de moi
Ne m’enlève pas tes bouts de toi
Ton sourire précieux, tes yeux de roi
Tes gestes malicieux qui ne parlent qu’à moi
Si mon corps se cambre c’est qu’il est sur le tien
Si mes seins se gonflent c’est qu’ils sont dans tes mains
Si mes reins frissonnent c’est qu’enfin tu les fais tiens
Si tes coups me tuent c’est qu’ils sont de ton bassin
Si tes doigts se crispent c’est dans mes cheveux fins
Si ton gland rougit c’est sous ma langue satin
Si ta peau tremble c’est sous mes lèvres carmin
Si ta queue se tend c’est qu’en moi elle jouit enfin
Mais reste là, tout près de moi
Ne m’enlève pas tes bouts de toi
Ton sourire précieux, tes yeux de roi
Tes gestes malicieux qui ne parlent qu’à moi
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Par Cinnamon Fraise le 22 Décembre 2014 à 15:03
Je voudrais être tout, je voudrais être celle
Etre ancrée en ton toi, être avant tout ta belle
J’attends d’être ta vie, en être tout son sens
Etre ton flot de larmes, celles de mon absence
Je marcherai sans fin, ramènerai tes mieux
Je peindrai les étoiles qui font briller tes yeux
J’inventerai un monde, celui de ton sourire
Je volerai des rêves et détruirai ton pire
Si tu insistes alors je crève
Le cœur béant, les yeux mi-clos
Crèverai-je avant toi essoufflée de tout ça
Transie de froid
Transie de toi
Je voudrais être un vide, le vide qui te tue
Etre au fond de ton âme chaque jour un peu plus nue
Je voudrais être un manque, le manque qui t’achève
Etre dans ton sommeil, pouvoir hanter tes rêves
Mais je ne suis qu’un leurre, un rêve, douce utopie
Une aiguille du temps qui tempère ta vie
Qui retient son usure, qui fait passer en vain
Le temps du quotidien, ordinaire sans fin
Si tu insistes alors je crève
Le cœur béant, les yeux mi-clos
Crèverai-je avant toi essoufflée de tout ça
Transie de froid
Transie de toi
Laisse-moi être celle qui rêve de te toucher
Celle qui ne sait plus rien, qui ne sait que t’aimer
Laisse-moi être celle qui jamais ne te nuit
Celle qui change en caresses les griffes de l’insomnie
Ne pas m’évanouir j’essaierai je te jure
De garder ton sourire en moi comme une armure
Ne pas crever de toi je promets d’essayer
Marcher sans trébucher sans jamais renoncer
Si tu insistes alors je crève
Le cœur béant, les yeux mi-clos
Crèverai-je avant toi essoufflée de tout ça
Transie de froid
Transie de toi
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Par Cinnamon Fraise le 31 Mai 2014 à 14:38
L’ombre. La présence. Inédite et surprenante. Inquiétante, bouleversante, renversante.
Let me see your face. Please, I’m beggin’ you down on my knees. I’m beggin’ you.
Elle m’enveloppe. M’enrobe. M’apaise. Elle est là, partout, nulle part, en moi, devant moi, derrière moi.
You’re not here anymore. I’m going to find you in my dreams, waiting for a new day with you. Or without you. Thinking about you. As always.
Ton regard posé sur mon épaule, tes bras autour de moi. Et pourtant je ne te vois pas.
Each time you disappear my smile goes away with you. But when you come back you put a double one on my face. Each time.
Je sens ton souffle, j’imagine tes yeux et ta voix, j’essaie de fabriquer ton visage.
Maybe I should... Leave you alone. Maybe I should stop talking. Maybe I should look somewhere else. Maybe I should close my eyes...
Je ne te sais pas. Je te comprends, je t’entends et te lis mais ne te sais pas.
Maybe I should free you. You have to stay on the right side. You should forget me and evething about us. Life is cruel but beautiful.
Cette présence m’obsède, provoquant mes sourires jusqu’aux larmes, mon plaisir jusqu’à la souffrance.
I know you do your best. You don't have to. You don't have to give me all these things... You have to take care of you.
Dans cette vie je ne vois plus que toi, ou presque, mes yeux s’ouvrent pour toi. Sur toi.
I miss(ed) you so much. I love to see you. I love to feel you. Come with me, come inside of me...
Illusion, rêve ou réalité, chaque matin vers toi se dirigent mes pensées et chaque soir vers toi se tournent mes rêves.
I won't go anywhere. A part of me can't do anything but stay here with you.
Le doute m’envahit parfois, ce monde existe-t-il, ces mots ont-ils été écrits, mon cœur a-t-il un jour cessé de battre ?
I don't care about your price. In my heart you don't have a price. You are just here.
Tout est décuplé. Mon imagination divague et je me retrouve là bas, avec toi, perdue dans tes bras, perdue en toi.
On the other side you can show your face and throw away the mask. Think about it.
Les poils dressés sur ma peau et le sillon humide le long de ma joue. Le bleu de mes yeux qui n’existe que pour toi.
I'm gonna miss you and you know it. Come back soon before I die.
En silence je te décrypte, en silence je t’observe, ta présence qui me submerge.
I don't understand what you try to tell me. Will you stay with me ? Will you go ? Will I see you again you on the other side...?
En silence je t’apprends, discrètement je te surveille, tendrement je te chéris.
All I want is taking care of you. Protect and cherish you. You, the sweetest thing I have right now. My beautiful secret.
Je guette les signes et les apparitions. Un jour peut-être tout changera, un jour peut-être tu me reconnaîtra.
I wonder where you are. Give me a sign, give me a sigh, give me a star...
Si familière à l’intérieur de moi, cette présence me tue et me nourrit. Me tue et me garde en vie. Me tue et me remplit de joie.
I know how and who you are. I know what you can and can't do. I know you.
La douleur grandissante au fond de mon ventre. L’étau qui se resserre sur mes tempes. La main qui serre mon cœur jusqu’à en extraire le nectar rouge et chaud, libérant mes veines de ce fardeau.
I'll do what you want. Just tell me what I have to do. I'll always be there for you.
Laisse moi, libère moi, libère toi, mais ne m’abandonne jamais. Laisse au moins ton ombre planer, même si ça fait mal à en crever.
I hope you can give so much more. Waiting, maybe someday...
Donne moi tes mots, donne moi tes rêves et tes pensées. Donne moi tes bras et ta peau. Donne moi ton visage et tes yeux. Donne moi toi.
I don’t want to die. I don’t want to lose you. I don’t want to lose myself. Take me to the other side, this is the end and we are going to disappear.
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Par Cinnamon Fraise le 9 Mars 2014 à 11:21
Doit-on marcher pour retrouver
Ce que les rêves ne donnent plus
Doit-on courir pour attraper
Ce qui au fond ne manque plus
Doit-on crier pour réveiller
Ce qui souvent ne chante plus
Doit-on frémir pour exalter
Ce que nos cœurs ne sentent plus
Doit-on s’unir pour écouter
Ces larmes qui ne coulent plus
Doit-on sentir pour respecter
Ces tremblements qui ne sont plus
Doit-on fléchir pour éviter
Ce qui nous mine chaque fois plus
Doit-on mourir pour exister
Encore une fois ou à peine plus
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Par Cinnamon Fraise le 6 Mars 2014 à 14:10
A force de dire que c'est futile
A force de croire que c'est banal
Qu’il est facile de changer d’île
On en oublie le principal
Pour retrouver un semblant d'air
On se perd au gré de nos routes
Nos yeux trop tournés vers l’arrière
Et on trébuche sur nos doutes
Je ne sais plus ou te chercher
C'est elle qui marche devant moi
Je ne sais plus ou te trouver
Celle qui te garde alors que moi
A force d'élimer le passé
A trop vouloir changer l'avenir
Sur nos rêves d'enfants on dansait
La peur au ventre et sans dormir
Si j'avais su comment l'écrire
J'aurais préféré les faire rire
Mais l'ombre gagne et le vent froid
Me fait trembler, c'est encore toi
Je ne sais plus ou te chercher
C'est elle qui marche devant moi
Je ne sais plus ou te trouver
Celle qui te garde alors que moi
Tu ne regardes plus mes yeux
Et tu enfonces au fond de moi
La peine et la douleur au mieux
Mais si souvent tes mots si froids
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Par Cinnamon Fraise le 30 Novembre 2013 à 17:19
Les boucles de ses cheveux blonds
Descendent presque à ses talons
Ses grands yeux verts écarquillés
Dévorent de loin son bien aimé
Sa bouche rose et si sucrée
Voudrait c’est vrai, tant l’embrasser
Ses yeux se closent quand elle fredonne
Cet air qui lui rappelle cet homme
Presque vingt ans à peine
Si belle et si sereine
Elle n’en est pas moins femme
Tout au fond de son âme
Derrière la porte dissimulée
Elle n’ose pas lui avouer
Elle préfère de loin observer
L’homme qui occupe ses pensées
Elle s’imagine dans ses bras
Aimée pour la première fois
Son cœur bat fort et elle sourit
Comme si elle souriait à lui
Déjà presque vingt ans
Si jeune évidemment
Au fond d’elle si femme
Elle hurle et le réclame
Elle rêve de sentir sa bouche
Sur sa peau nue, elle en frissonne
Elle voudrait être moins farouche
Elle pense à lui et elle chantonne
Mais en retrait elle va rester
L’étreindre il ne viendra jamais
Noyée par sa timidité
Elle garde son amour secret
A dix-neuf ans pourtant
Elle qui n’est qu’une enfant
Voudrait tant retrouver
Celui qu’elle veut aimer
*Ce texte fait partie d'un jeu d'écriture dont l'idée a été lancée par Lactimelle : une chaîne de personnages attribués d'un participant à l'autre. Elle a été ma marraine, me proposant "une jeune fille de 19 ans, timide". Vous la lirez en cliquant sur son nom.
Mon filleul est Greg, et voici les autres participants à lire : Fifi, Emilie, Venise, Sohan, Blandine, ainsi que les autres à venir...*
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Par Cinnamon Fraise le 24 Novembre 2013 à 23:10
Au début du printemps dernier
C’est là que tout a commencé
Désespérée elle a quitté
L’homme qu’elle ne pouvait plus aimer
A maintes fois elle a tenté
Chaque fois elle a échoué
A tant vouloir le cajoler
Elle a fini par s’oublier
Ses yeux veulent se fermer
Ses mains ne plus toucher
Les larmes vont couler
Le remords la ronger
Elle voudrait consacrer sa vie
A se donner juste pour lui
Aimer cet homme diminué
Ce fardeau si lourd à porter
Mais ce printemps inespéré
Ce ciel si bleu, immaculé
La font rêver, elle qui voudrait
Redevenir ce qu’elle était
Ses yeux veulent se fermer
Ses mains ne plus toucher
Les larmes vont couler
Le remords la ronger
Un jour peut-être elle reviendra
Un jour peut-être dans ses bras
Soigner ce corps qu’elle a aimé
Guérir cette âme si abimée
Sur ce chemin de terre battue
Elle dit adieu, elle n’en peut plus
Elle part sans même se retourner
Sur le chagrin de son aimé
Ses yeux veulent se fermer
Ses mains ne plus toucher
Les larmes vont couler
Le remords la ronger
*Ce texte fait partie d'un jeu d'écriture, la contrainte proposée par Venise était "Tout a commencé au printemps dernier". Vous retrouvez des variations chez mes camarades de jeu, leurs prénoms sont les liens à suivre...
Venise, Emilie, MissThéRieuse, Lactimelle, Blandine, Greg, Isa, Sohan, et d'autres à venir peut-être...*
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Par Cinnamon Fraise le 7 Novembre 2013 à 16:53
Quand ils te touchent tu frémis
Ils te regardent et tu souris
Si semblables que tu ne sais
Lequel des deux tu choisirais
Les bras de l’un viennent cajoler
Ta peau d’enfant si tourmentée
Les bras de l’autre viennent bousculer
Ta peau de femme révélée
Tu as promis, tu as juré
Qu’à vie tu lui appartenais
Pendant que tu donnes de toi
A l’autre qu’il ne connaît pas
A présent qu’il est dans ta vie
Que ton cœur bat pour lui aussi
Ils se partagent même ton lit
Et toi toujours tu fais comme si
Comme si partir ne laissait pas
Un goût amer à chaque fois
Chaque fois que ses yeux sur toi
Posent des mots qu’il ne dit pas
Tu as promis, tu as juré
Qu’à vie tu lui appartenais
Pendant que tu donnes de toi
A l’autre qu’il ne connaît pas
Tu te partages, qu’ils te pardonnent
Tu leur rends bien ce qu’ils te donnent
Leurs corps humides abandonnés
Frissonnent encore de tes baisers
Tu sais bien tu n’auras jamais
La place pour deux hommes à aimer
La place pour deux cœurs à briser
Dont tu n’pourras panser les plaies
Tu as promis, tu as juré
Qu’à vie tu lui appartenais
Pendant que tu donnes de toi
A l’autre qu’il ne connaît pas
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Par Cinnamon Fraise le 24 Octobre 2013 à 18:07
Il a les mots, ses propres mots
Les mots qui tachent et qui agacent
Il a des mots, ses propres mots
Ceux qui attachent et ceux qui lassent
Il a ces mots, ses propres mots
Les mots qui soignent, les mots qui noient
Il a les mots, ses propres mots
Les mots qui savent dire pour moi
Après tout que sais-je de lui
Après tout que sais-je de moi
Son nom n’est pas celui qu’il dit
Son nom pourtant moi il me va
Il a les mots, ses propres mots
Les mots qui tachent et qui agacent
Il a des mots, ses propres mots
Ceux qui attachent et ceux qui lassent
Il a ces mots, ses propres mots
Les mots qui soignent, les mots qui noient
Il a les mots, ses propres mots
Les mots qui savent dire pour moi
Et dans ses yeux dansent les ombres
Celles qui rendent mon cœur si sombre
Et dans ses yeux chaque seconde
Mon âme pleure, mon âme tombe
J’ai beau courir, j’ai beau le fuir
Il reste toujours devant moi
J’ai beau courir, j’ai beau le fuir
Ses mains se serrent autour de moi
La délivrance reviendra
Quand il aura baissé les bras
Ma délivrance ne viendra
Que quand je saurai dire pour moi
Texte mis en musique par The Water-Closet, en écoute ici.
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Par Cinnamon Fraise le 9 Octobre 2013 à 14:26
La vie parfois peut être sale
Je ne veux pas que tu sois mal
Toi qui ne sait pas aller bien
Mais pourquoi diable es-tu si loin
Si proche parfois partout souvent
Tu tires et touches en plein dedans
Pour voir toutes nos belles merveilles
Brisées par nos si longs sommeils
Quand viendra le temps des adieux
Tu me diras ce que tu veux
Je ne pleure pas, tu vois, jamais
Pourtant après je souffrirai
Et dans la peur de te faire mal
Je ne dis rien, rien d'anormal
Tout au fond de tes si beaux yeux
Pour qu'on soit heureux, juste un peu
Et là quand je ne serai plus
Devant, derrière, partout ailleurs
Toi même tu n'enfermeras plus
Ce monde troublé dans ton coeur
Mais dis moi tout et dis moi où
Comment fait-on là-bas au bout
Tu vois bien c'est moi qui m'en vais
Je vois bien que tu le savais
Pourtant je meurs à petit feu
Oui mais demain ça ira mieux
Sans ces divins éclats de verre
Qui font seulement vibrer mes nerfs
Donne moi donc un peu de toi
Que je l'emporte vers chez moi
Referme ma plaie à jamais
Avant que le sang n'ai coulé
Surtout ne me fais jamais mal
Avant je trouvais ça normal
Tant de plaies, ces blessures immondes
Ignobles, au fond de moi qui grondent
Et là quand je ne serai plus
Devant, derrière, partout ailleurs
Toi même tu n'enfermeras plus
Ce monde troublant dans ton coeur
Et si je dis la vie est belle
C'est que tu me donne des ailes
Des ailes si lourdes elles sont de plombs
Et m'entraîneront vers le fond
Le fond du gouffre, le fond de rien
Où tu ne seras jamais mien
Ma rage les a arrachées
Ces ailes, j'ai encore quelques plaies
Faisons l'amour si tu veux bien
Que je découvre tes coups de reins
Ta bouche si douce et sucrée
Traverse encore mes pensées
Ta langue dans le creux de mon dos
Et tes mains sur mon ventre chaud
Couvre de haut en bas encore
Mon corps il fait si froid dehors
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Par Cinnamon Fraise le 3 Octobre 2013 à 14:41
Dans mes prés gorgés de rosée
L’amère odeur me digérait
Là sous le saule je te pleure
Je me noie, je t'enterrerai
Trois fois par jour de l’autre côté
Rien ne vengera plus ce visage las
Rien n’est moins paisible à présent tu vois
Rien ne brisera jamais la nonchalance des vaches
Ton lointain regard anthracite
Vibre tant que tu m’habite
Tu m’irradies toi mon bel
Le plus inconnu des amants
Ton front dans les étoiles, si grand
Rien ne vengera plus ce visage las
Rien n’est moins paisible à présent tu vois
Rien ne brisera jamais la nonchalance des vaches
La bouche carmine, le teint cendré
Comme ton ombre je me glissais
D'ici, à défaut d'ailleurs,
Là sous le saule je t’ai pleuré
Et dedans toi je m'immisçais
Rien ne vengera plus ce visage las
Rien n’est moins paisible à présent tu vois
Rien ne brisera jamais la nonchalance des vaches
Sous la flambée nuptiale je te lasse
Dans l'immensité des sons qui agacent
Plantée là sans vérité
Trois fois pas jour je te lis
Tente en vain de fuir ma vie
Rien ne vengera plus ce visage las
Rien n’est moins paisible à présent tu vois
Rien ne brisera jamais la nonchalance des vaches
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Par Cinnamon Fraise le 3 Octobre 2013 à 14:26
Moi j'aime tourner tes cheveux
Au creux de mes mains, ça c'est mieux
Pourquoi me dis-tu de pleurer
Je ne suis pas celle que tu crois
Au fond de mon trou je t'attends
Et si tu viens là, tu verras
Mes doigts délicats enlacer
Ce que tu détiens de plus cher
A moi, à toi, pourquoi, c'est comme ça
Il faut remanier le passé
Tomber à genoux quand il faut
Quand il faut me supplier
Prends mon bras et puis taillons nous
Un peu de bonheur ici bas
Lentement descends, tu vois pas
Que tu fais trembler mes jambes
Après tout, vois-tu, c'est pas si mal
Je suis bien comme ça, c'est la vie
Montre moi ton coeur, tu verras
Que je peux m'y blottir tendrement
Lassée de tout ça et du reste
Je te laisserai mon amour
Si moelleux ton coeur, je le presse
Pour en extraire l'interdit
Tourne, tourne encore et encore
Ton vent m'apaise et j'aime ça
Je ne suis pas celle que tu crois
Mais laisse ta main là, elle est bien
Si tu avais faim je dirais
Mange un peu de moi, ça ira
Mais devant ta bouche, je n'ose pas
Offrir ce qui reste de moi
Laisse couler le sang, c'est si bon
J'ai un peu froid ce n'est pas grave
Je dois couper net c'est dommage
Je crois que tu vas me manquer
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Par Cinnamon Fraise le 3 Octobre 2013 à 14:25
Comme toutes les filles j'imagine
Que tous les regards sont sur moi
Ca m'amuse beaucoup de penser
Que le monde entier est à mes pieds
Les garçons c'est moi qui les prends
Et les jette quand je n'en veux plus
Il m'importe peu vous savez
Que vos yeux soient bruns bleus ou verts
Un coin de jupe qui se soulève
Un petit soupir, un coup d'oeil
Ca c'est amusant vous savez
De voir l'effet que ça vous fait
Dessine moi une fleur sur le dos
C'est tout ce que je veux garder
Pas de souvenir qui fait mal
Surtout je ne veux pas pleurer
Laisse moi danser, tu vois bien
Que je rêve toujours éveillée
Ne pas avoir mal c'est comme ça
Comme ça que je veux voir ma vie
Après tout c'est moi qui décide
Toi tu n'es pas assez gentil
Vas-t'en retrouver tous les autres
Ceux que j'ai pas voulu garder
Taisez-vous messieurs je veux pas
Entendre vos coeurs me parler
Gardez au fond de vous les mots
Ceux qui pourraient me faire du mal
Après tout c'est moi qui choisit
Je finirai bien par trouver
Ce qui peut combler tous mes vides
Des petits bouts de paradis
Alors je verrai apparaître
Un peu de bonheur finalement
Et peut-être un jour finirai-je
Par t'aimer définitivement
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Par Cinnamon Fraise le 3 Octobre 2013 à 14:24
La peau moite et encore toute essoufflée
Elle le regarde tendrement
Heureuse pour un instant
Changée pour l’éternité
La tête posée sur l’oreiller
D’une main tremblante elle lui caresse les cheveux
Une larme perle à ses yeux
Et sur ses lèvres un sourire apparaît
Elle s’endort en emportant ce souvenir
Le souvenir de cet instant volé
Qu’elle ne pourra faire revenir
Mais qu’elle n’oubliera jamais
Elle s’endort heureuse,
Jeune et innocente ;
Elle s’endort amoureuse,
Naïve et charmante
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Par Cinnamon Fraise le 3 Octobre 2013 à 14:23
Nos bouches encore tièdes
De ces baisers brûlants
Ce n’est que de toi
Dont j’avais besoin
Exclusivement
Si tendre et agressif
Je pourrais hurler
J’en pleurerais parfois
Peut-être est-ce arrivé
J’ai oublié…
Mon passé m’a quittée
Si loin, je ne m’en souviens plus
Une vie nouvelle s’offre à moi
Et j’y plonge à mains nues
Voluptueusement
Pour longtemps (si seulement)
Vas, j’entends
Mais l’angoisse m’envahit
J’en mourrais parfois
Si déchirant, tellement noir
Ton corps m’obsède,
Je ne vois plus que toi
Ton âme me poursuit
Là, toujours
Une vie nouvelle s’est offerte à moi
Et j’y ai plongé à mains nues
Si voluptueusement…
…Qu’il est trop tard
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Par Cinnamon Fraise le 3 Octobre 2013 à 14:22
Rouges les larmes dans tes yeux
Bleues les marques sur ton corps
Noires les pensées dans ton esprit
Ironique l’homme en face de toi
Mais que fais-tu là ?
Tu mérites des palaces
Tu n’as même pas un lit à toi
Tu mérites des diamants et des perles
Tu n’as même pas du verre
Ta vie c’est du toc
A moins dix mille mètres c’est une mine d’or
Il faut creuser pour te trouver
Creuser ton maquillage
Alors on trouve une larme
Petite, mais elle est là
Et on t’aime pour ce que tu es
Vraiment
Cet homme est ton boulet
Tes clients sont tes chaînes
Ce qu’il te manque le plus
C’est la tendresse
Rouge ce qui coule de ta bouche
Bleue la lumière qui clignote
Noires les images que tu ne vois plus
Morte la petite fille modèle
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Par Cinnamon Fraise le 3 Octobre 2013 à 14:22
J'ai besoin de croire qu'il fait beau
Que le soleil cache mes nuages
Si seulement je pouvais tenir
Plus d'une journée sans pleurer
Quand j'entends ta voix ça me fait
Trembler les lèvres et les paupières
J'imagine ton souffle dans mon cou
Je me ressers un verre de vin
Avec ça j'oublie qui tu es
Je ne me pose plus ces questions
Celles qui serrent mon ventre et mon coeur
Qui me font mourir cent fois par jour
Je le laisse couler dans ma gorge
Engourdir mes bras et mes jambes
J'ai envie de rire mais je pleure
Je regarde mon verre se vider
Combien de bouteilles chaque jour
Je ne compte plus les chagrins
Dans mon verre à pied je vois bien
Qu'elle est loin ma réalité
Demain je recommencerai
A teinter mes jours et mes nuits
De ce rouge profond qui éclaire
Peu à peu ma mélancolie
Ton visage me tire bien des larmes
Ton absence me creuse le visage
J'ai besoin de mettre juste un peu
De rouge sur mes pâles pommettes
Blottie au fond de moi je cache
Le dégoût de ma tiède haleine
Je ferme mes yeux sur ma honte
Et me ressers un verre de vin
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Par Cinnamon Fraise le 3 Octobre 2013 à 14:21
Tes yeux me brûlent
Tes mains me glacent
Ton corps m’affole
Trop de tensions
Trop d’amour
Pourtant si bon
Si chaud
Si tendre, si terrible…
Laisse moi te regarder
Te donner mon amour
T’offrir mes rêves
Mon âme et mon cœur
Tout est à toi
Et je ne peux rien y faire
Seulement à toi
Si unique
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Par Cinnamon Fraise le 3 Octobre 2013 à 14:17
J'ai tellement besoin de sentir
Que tu es là, que tu me touche
J'ai tellement besoin de voir
Que tu ne pars pas, que tu ne fuies pas
J'ai tellement besoin de t'aimer
Besoin de ta complexité, de ta détresse
J'ai besoin de comprendre
Ce que tu ne comprends pas
J'ai tellement besoin de tes yeux
Derrière ces verres je les vois mieux
Besoin de tes cheveux, de leur odeur
Je suis tellement loin de toi
Embrasse-moi, enlace-moi
J'ai tant et tant besoin de ça
Regarde-moi, immunise-moi
De ton amour, de tes baisers
Ta peau tes mains si frémissantes
J'ai trop tenté de les sentir
Si seulement elles pouvaient me toucher
Si tes doigts pouvaient me trouver
Je les remplace par les miens
Piètre douceur de substitution
Mes mains ne me suffisent pas
Mes mains ne me suffisent plus
J'ai tellement besoin de toi
Le son de ta voix si près de moi
J'ai tellement besoin d'avoir
L'ultime frémissement que je te dois
votre commentaire
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